La curcumine contre la tuberculose

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Publié le : 20 octobre 202110 mins de lecture

La curcumine est toujours au centre de la recherche scientifique. L’ingrédient actif du curcuma, la racine jaune de la région asiatique, est considéré comme un remède de premier ordre pour de nombreuses affections. Il a maintenant été démontré que la curcumine renforce si bien le système immunitaire que même dans le cas de maladies infectieuses aussi graves que la tuberculose, la maladie peut être vaincue, surtout lorsque les bactéries responsables de la maladie sont déjà devenues résistantes aux antibiotiques.

La curcumine aide à combattre la tuberculose résistante aux antibiotiques

Une étude a montré que la curcumine peut être utilisée pour combattre la tuberculose résistante aux antibiotiques. La curcumine est le principe actif curatif du curcuma, l’épice indienne connue pour sa couleur jaune et un ingrédient important du curry.

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Curcumine : le remède universel

On a déjà beaucoup parlé de la curcumine, car cette substance végétale secondaire a de nombreux effets positifs sur la santé. Le curcuma est utilisé en médecine naturelle depuis très longtemps, en particulier en Asie, en raison de ses propriétés anti-inflammatoires, antioxydantes et anticancéreuses. Des expériences de laboratoire menées par des scientifiques ont maintenant montré que la curcumine pourrait probablement aussi être administrée dans le cas de la tuberculose, une maladie très difficile à traiter et qui est fatale à répétition.

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Tuberculose : six mois d’antibiotiques

La tuberculose est causée par une bactérie (Mycobacterium tuberculosis) et touche principalement les personnes immunodéprimées, en particulier les personnes infectées par le VIH, les alcooliques, les enfants et les personnes âgées. Dans la plupart des cas, la maladie affecte les poumons, mais d’autres organes peuvent également être infectés, avec des symptômes tels qu’une sensation générale de faiblesse, de fatigue, de fièvre et de toux. Dans les cas graves, on observe des crachats sanguinolents et une perte de poids importante. Jusqu’à quatre antibiotiques différents sont administrés simultanément comme traitement standard, pendant six mois.

Entre-temps, cependant, les bactéries déclencheuses sont devenues de plus en plus résistantes aux antibiotiques prescrits, de sorte que la recherche d’alternatives bat son plein. La curcumine pourrait apparemment soutenir la thérapie et ainsi empêcher le développement d’une nouvelle résistance aux antibiotiques. La curcumine peut activer les propres cellules de défense de l’organisme (macrophages) de telle sorte que leur pouvoir de lutte contre les bactéries de la tuberculose est multiplié.

La curcumine : une alternative à la résistance aux antibiotiques

Une étude a fourni les premières preuves que la curcumine peut protéger les cellules contre l’infection par Mycobacterium tuberculosis, a déclaré un Dr, auteur principal de l’étude. Le rôle protecteur de la curcumine pourrait conduire à l’utilisation de cette substance à l’avenir pour lutter contre la tuberculose, là où les médicaments ne sont plus efficaces.

Curcumine : une substance avec des « effets secondaires »

Quel que soit le but de la prise de curcumine, elle a tellement de propriétés positives qu’elle n’aura jamais qu’un seul effet, mais aussi de nombreux « effets secondaires ». La curcumine a alors un effet bénéfique non seulement sur le foie, mais aussi sur de nombreuses autres parties du corps. Par exemple, il peut protéger le cerveau, réduire le risque de cancer (prostate, bouche, cou, cancer du sang, pancréas, intestins), aider à lutter contre le diabète et, accessoirement, améliorer les troubles de l’érection.

Les maladies que l’on peut éviter grâce au curcuma

On parle de plus en plus des vertus assez incroyables du curcuma. Cette épice indienne couleur d’or est reconnue pour traiter de nombreux maux. Et si vous en consommez régulièrement, vous pourrez sans doute éviter certaines maladies.

Contre les inflammations des intestins

Les problèmes des intestins et en particulier ceux liés à la maladie de Crohn bouleversent la vie des malades. Impossible de vivre normalement quand des douleurs, des saignements, des crampes ou des diarrhées s’invitent chaque jour ou lors de périodes de crise. Si vous êtes dans ce cas, le curcuma peut vous aider, à condition bien évidement d’en parler à votre médecin ou votre nutritionniste auparavant.

Ajoutez autant que possible quelques grammes de curcuma mêlés au poivre (pipérine) dans vos plats. Ce mélange permettra une meilleure absorption de la curcumine dans le sang. Le curcuma est un excellent anti-inflammatoire. Il est également possible d’avaler des gélules de curcuma matin et soir pour diminuer l’inflammation et les douleurs.

Contre de nombreux cancers

S’il est difficile d’obtenir des études qui montrent des patients guéris de leur cancer (du côlon, du pancréas, de la sphère ORL, du poumon, du sein) grâce au curcuma, il est tout de même certain que le curcuma consommé régulièrement diminue le risque de cancer, limite la prolifération des cellules cancéreuses et prolonge la vie des patients devenus résistants aux traitements de chimiothérapie. Le curcuma limite aussi les effets secondaires de la radio et de la chimiothérapie.

Le cancer du pancréas et le cancer du côlon sont deux cancers terribles, qui laissent hélas souvent peu de portes de sortie aux personnes atteintes. En poudre ou en gélule, le curcuma, additionné aux traitements en cours, a prouvé son efficacité dans de nombreux cas dans la régression des tumeurs, l’amélioration de l’état général du patient, le ralentissement de la prolifération des cellules cancéreuses.

Éviter Alzheimer ?

Avant même d’éprouver les premiers symptômes, consommez régulièrement du curcuma pour vous donner toutes les chances de tenir éloignée de vous la maladie d’Alzheimer, véritable fléau de ces dernières années. Cette forme de prévention doit devenir peu à peu une nouvelle habitude culinaire. Une étude menée par les chercheurs de l’université de Californie a prouvé que le curcuma avait une activité à la fois protectrice et thérapeutique sur le cerveau.

Cette épice va détruire les plaques de protéines en cause dans la dégénérescence de certaines cellules cérébrales. Vous avez besoin de preuve ? Le taux de personnes touchées par la maladie d’Alzheimer en Inde, parmi les plus grands consommateurs de curcuma au monde, est l’un des plus bas du monde.

Pourquoi associer le curcuma au poivre noir ?

L’inconvénient du curcuma est sa faible biodisponibilité, cela signifie que si on veut se soigner avec, il faut en consommer de grandes quantités !

En associant le curcuma avec du poivre noir, la curcumine est mieux assimilée par l’organisme. La pipérine interagit avec la curcumine, et les propriétés du curcuma sont multipliées, certains disent par 1000.

C’est la raison pour laquelle, dans la tradition indienne, le curcuma est principalement utilisé dans des mélanges avec d’autres épices et toujours du poivre. De plus, il est conseillé d’associer le curcuma et le poivre à un peu de matière grasse, cette dernière permettant aussi à l’épice d’être mieux assimilée par l’organisme.

Le curcuma est liposoluble, en le mélangeant à de la matière grasse, on augmente sa biodisponibilité. Sans cela, notre intestin assimile mal les molécules de curcumine, trop volumineuses et trop facilement filtrées par notre métabolisme.

Le curcuma pour un cerveau en pleine forme

Le curcuma est donc plein de ressources, et l’une d’elles, moins connue, consiste à contribuer à la lutte contre le diabète, avant tout en faisant baisser la glycémie. Mais en plus, des études sur les animaux ont montré qu’il retardait l’apparition et la progression de la cataracte due au diabète chez les sujets testés.

Ceux qui mangent du curry auront ressenti un certain éveil des sens, surtout s’il est épicé ! Il se trouve que la curcumine est incontestablement bonne pour les capacités intellectuelles et qu’elle ferait un remède de premier ordre contre la maladie d’Alzheimer. Cette dégénérescence des facultés intellectuelles est marquée par l’inflammation neuronale et l’agrégation cérébrale de plaques amyloïdes, un ensemble de protéines gênant la transmission des informations dans le cerveau.

Or la curcumine accroît notre capacité d’élimination de la bêta-amyloïde et réduit également les fibrilles qui sont caractéristiques de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, non seulement la curcumine nous permet de prévenir cette pathologie, mais elle permettrait aussi de contenir le processus une fois qu’il est apparu.

La consommation de curcuma pourrait-elle en partie expliquer pourquoi la prévalence de la maladie d’Alzheimer chez les adultes de 70-79 ans en Inde est 4,4 fois inférieure à celle des personnes du même âge ?

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